Le congrès « Deuil et monde du travail » organisé le 19, 20 et 21 novembre a été un beau succès, nous tenons à remercier chaque intervenant d’avoir participé à cet évènement. Vous retrouverez ici la première partie du compte-rendu de cette manifestation qui a regroupé professionnels, bénévoles et personnel soignant de tous horizons.
« Lorsque le travailleur est endeuillé, le retour sur le lieu de travail n’est pas le même qu’habituellement. Le deuil vient à l’encontre des valeurs positives de l’entreprise » – Jean-Jacques Chavagnat, président de la Fédération Européenne Vivre son deuil
Les politiques des employeurs face à la mort : éléments d’appréciation à partir d’une enquête
Intervenant : Tanguy Châtel, sociologue, chargé de mission à l’Observatoire National de la fin de vie, formateur et conférencier.
Résumé de l’intervention :
L’Observatoire national de la fin de vie a conduit en 2013 une enquête auprès d’un échantillon d’entreprises et de collectivités pour tenter de qualifier les représentations et les politiques des employeurs autour des situations relatives à la mort (fin de vie, décès, deuil) susceptibles d’affecter leurs personnels. Ce sont les premiers enseignements de cette enquête qui ont fait l’objet d’une présentation. Le contraste entre les situations de fin de vie et les situations de deuil est souligné et discuté. »
>> Consultez la présentation de Tanguy Châtel sur « Les politiques des employeurs face à la mort »
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Quand la mort s’invite à l’école
Intervenant : Christine Fawer Caputo, professeure-formatrice Haute Ecole Pédagogique (Vaud).
Thèmes abordés lors de l’intervention :
L’enfant et la mort deux termes antinomiques qu’on a de la peine à accoler. Et pourtant la mort s’invite parfois à l’école par le biais du décès d’un parent, d’un membre de la fratrie ou d’un élève et il s’agit d’accompagner au mieux l’enfant ou la classe endeuillés. Mais parfois c’est un drame qui survient et qui va secouer tout l’établissement et toute la communauté scolaire et provoquer une situation de crise qu’il faudra gérer du mieux possible afin de rétablir au plus tôt un sentiment de sécurité.
Cette présentation propose de montrer un dispositif de « gestion de crise » en cas de décès dont le canton de Vaud (le plus grand canton romand en Suisse) s’est doté, puis de l’exemplifier avec une situation réellement vécue dans un établissement, soit le décès accidentel et dramatique, lors d’un voyage d’études à l’étranger, d’un jeune de 16 ans.
Consultez la présentation en deux parties de Christine Fawer Caputo :
>> Quand la mort s’invite à l’école, partie 1
>> Quand la mort s’invite à l’école, partie 2
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Vivre un deuil au travail : la mort dans les relations professionnelles
Intervenant : Marc Antoine Berthod, professeur à la Haute école de travail social et de la santé. Docteur en anthropologie de l’Université de Neuchâtel Suisse ( Photo lindaphoto.ch).
Résumé de l’intervention :
Si le deuil dénote souvent l’épreuve singulière que traverse un individu confronté au décès de l’un de ses proches, il concerne également une multiplicité de personnes – sans nécessairement les affecter dans différents contextes sociaux. Dans le milieu du travail et celui des entreprises en particulier, le deuil est une réalité courante, presque banale des relations professionnelles : entre 5 et 10% de la population active officialise chaque année un congé pour décès.
Or les supérieurs directs ne prennent guère d’initiatives à l’égard des employés en deuil et les collègues peinent souvent à communiquer avec ces derniers. Quelles sont les attitudes des employeurs et des collègues ainsi que les attentes des personnes en deuil dans le monde du travail ? Basée sur une étude anthropologique menée sur plusieurs années, cette conférence propose de répondre à cette question en croisant les points de vue des individus liés par un contrat de travail afin d’aider à identifier des pistes d’action ; elle mettra notamment l’accent sur les situations de deuil des personnes qui ont accompagné un proche gravement malade durant plusieurs mois.
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Le futur de l’accompagnement des endeuillés
Intervenant : Rosette Poletti, Présidente Vivre son deuil Suisse.
Résumé de l’intervention :
« J’ai vécu beaucoup de deuils dans ma vie. Je n’ai jamais été révoltée. Une amie qui suit des cours de psychologie me dit que je dois exprimer ma colère, sinon je peux tomber malade. Qu’en pensez-vous ? Cela m’inquiète. »
Chaque être humain est unique
La question posée par notre correspondante me donne l’occasion de clarifier des mythes forts répandus. Dans les années soixante, une femme remarquable, nommée Elisabeth Kübler-Ross a publié un livre « Les derniers instants de la vie », dans lequel elle décrit cinq étapes, cinq moments que traversaient, d’après elle, les personnes en fin de vie. Elle avait construit cette description sur la base de plus de 200 interviews avec des personnes hospitalisées. Ensuite, elle avait reconnu dans tous les récits qu’elle avait obtenu, des similitudes qui l’avaient amenée à postuler qu’une personne en fin de vie passait par une période de choc, puis de révolte, de marchandage, de déprime et finalement d’acceptation. Ainsi, le but ultime était d’accepter de quitter la vie et d’atteindre le calme et la sérénité. Ce « programme » était très utile, c’était la première fois que quelqu’un avait consulté des mourants pour savoir ce qu’ils vivaient vraiment, au lieu de parler de leur expérience sans rien en connaître comme l’avaient fait jusque-là des philosophes, médecins ou théologiens.
Très rapidement, les ouvrages de Kübler-Ross devinrent des best-sellers et les cinq étapes qu’elles décrivaient furent enseignées dans toutes les universités et écoles de soignants du monde occidental, et devinrent rapidement « connaissance publique ».
On commença à appliquer la théorie de Kübler-Ross aux endeuillés qui devaient aussi avancer à travers ces étapes pour atteindre l’acceptation. Il y avait un chemin à suivre et manquer une étape comme celle de la révolte, colère ou celle de la déprime pouvait être interprété comme problématique. Kübler-Ross elle-même n’était pas dogmatique à propos de ses travaux et soulignait le fait que ces étapes n’étaient pas forcément vécues l’une après l’autre.
Ce sont les élèves de cette femme remarquable qui ont, petit à petit, utilisé ses hypothèses comme s’il s’agissait de faits immuables.
Ainsi, à l’heure actuelle, une personne en deuil qui ne pleure pas, n’exprime pas de colère et peut tourner facilement la page reste suspecte.
Les nouvelles théories concernant le deuil et les endeuillés
Depuis une quinzaine d’années et plus particulièrement depuis la chute des Twin Towers à New York dans lesquelles plusieurs milliers de personnes sont mortes, la question du deuil est revenue sur l’avant-scène. Des recherches financées par l’Institut National de Santé Mentale aux Etats-Unis ont permis de vraiment comprendre ce qui caractérisait le processus de deuil. Des chercheurs comme George Bonanno, à Columbia University à New York et son équipe ont eu accès à de très nombreux endeuillés et leurs résultats de recherche sont éclairants. Parmi ceux-ci, citons le fait que, contrairement à ce que beaucoup ont cru, exprimer sa colère, sa révolte et sa tristesse, cela n’est pas forcément aidant dans le processus de deuil. Le fait de sourire et réprimer ses émotions négatives est souvent plus efficace pour s’adapter à une perte.
Un autre aspect des recherches de Bonanno met en évidence que la grande majorité des endeuillés est capable de rebondir sans recevoir d’aide. Ces personnes sont en relation avec les autres, elles ne s’isolent pas, elles croient en leurs capacités de faire face et elles sont ouvertes à de nouvelles expériences. Le deuil n’est pas une maladie, il n’y a pas de parcours balisé et obligatoire pour s’en sortir, chaque personne découvre ses propres stratégies qui devraient être respectées et non jugées.
Il arrive cependant que des circonstances compliquent la « cicatrisation » que représente le deuil : l’isolement, d’autres stress concomitants, une mauvaise santé physique, des difficultés relationnelles, entre autres. Pour toutes les personnes en deuil qui vivent ces difficultés, il est important qu’il existe de l’aide : groupes de parole, lignes téléphoniques comme « la Main Tendue » ou l’Association « Vivre son deuil », café-deuil, possibilité d’entretiens, possibilité de s’exprimer sur des forums internet et « suivis de deuil » par des professionnels, mais tout cela ne doit pas rester qu’une offre et non pas une voie royale convenant à tous les endeuillés.
Le professeur Bonanno, malgré la qualité des recherches qu’il mène a beaucoup de peine à se faire entendre, car les résultats qu’il présente vont à l’encontre des croyances de beaucoup de professionnels du secteur de la santé. Lorsqu’il écrit par exemple : « La plupart des gens sont capables de surmonter leur deuil. Certains font face de manière exceptionnelle. Parfois la qualité de vie s’améliore considérablement après le décès d’un être aimé. » (Surtout lorsque l’être aimé a vécu une longue maladie !). Bonanno va à l’encontre d’idées bien établies, mais qui n’étaient pas basées sur des recherches sérieuses.
Les résultats de ces recherches ont étés présentés, ainsi que de nouveaux moyen d’aider les endeuillés à s’aider eux-mêmes grâce à des techniques simples comme l’EFT ( libération des émotions grâce à des tapotement sur la fin de certains méridiens d’acuponcture) ou EmoTrans ( transformation des émotions) qui vise aussi à libérer les émotions d’une manière simple à utiliser par la personne elle-même. Toutes nos connaissances évoluent et des moyens nouveaux permettront aux personnes endeuillées de rejoindre le courant de la vie, peut-être avec moins de souffrances.
>> Consulter la présentation de Rosette Poletti sur « Le futur des personnes endeuillées »
Le deuil dans l’entreprise, quels impacts ?
Intervenant : Patricia Rege, Rehalto.
Résumé de l’intervention :
Face aux différentes situations de deuil en entreprise (suite à maladie, accident du travail ou non, suicide, deuil indirect), le lien social se trouve bousculé parfois même déstructuré. Cette situation considérée souvent comme relevant de la sphère privée, renvoie l’entreprise, comme tout groupe social structuré, à son impuissance et à son manque d’aisance à traiter les sujets humains et sociaux à fort caractère émotionnel.
Et pourtant, il convient d’analyser les impacts de ces situations sur les vivants, tout comme sur la structuration du lien social qui constitue, aujourd’hui encore plus qu’avant, l’un des actifs immatériels de l’entreprise, que cette dernière ne peut pas négliger. Sous-tendu par des valeurs profondément humanistes ou des actions pragmatiques de gestion du corps social, chaque organisation est partie prenante dans la gestion du deuil qui s’impose à l’entreprise comme une nouvelle situation à prendre en compte.
>> Retrouvez la présentation de Patricia Rege Rehalto sur » La gestion du deuil en entreprise »
Impacts du deuil dans le monde du travail. Apports de la médiation quand situations-problèmes et conflits émergent
Intervenant : Martine Balayn, praticienne de la médiation depuis 14 ans, issue de la profession d’avocat, formatrice et responsable pédagogique au Conservatoire National des Arts et Métiers (Cnam) LR du certificat de compétence « Les pratiques de médiation »
Résumé de l’intervention :
Le décès d’une personne dans le monde du travail, quelque soit la place qu’elle occupait dans l’entreprise, l’administration et même l’association puisque toutes les structures sont concernées, impacte plus ou moins les hommes, les organisations, les familles et leurs proches, selon que le deuil est accompagné ou pas au sein de l’entreprise.
La mort par accident, maladie ou suicide a fortiori quand elle est la conséquence d’un accident du travail, d’une maladie professionnelle ou d’un suicide sur le lieu de travail fait l’effet d’une bombe au sein de l’organisation comme de la famille. La mort peut mettre à jour des non-dits, révéler des dysfonctionnements organisationnels, des conflits de personnes ou des situations-problèmes professionnelles ou personnelles ignorées ou cachées, volontairement ou non, empêchant ou bloquant le processus de deuil.
Les médiateurs formés à la médiation, qui ont une expérience de la médiation en entreprise, constatent que cela peut s’expliquer par l’absence de lieux de parole non « psychologisées », d’analyses de pratiques professionnelles confidentiels au sein des organisations, de personnel formé à l’écoute, à la gestion constructive des conflits.
La mort au travail, quelle qu’en soit l’origine, ne laisse personne indifférent ni indemne. Ces répercussions négatives sur les hommes comme sur les entreprises sont immenses d’autant plus grandes qu’elles ne sont pas traitées. Les émotions, sentiments et ressentis générés, exprimés ou non, envahissent tout l’espace, créent des situations de sidération, d’incompréhension, de résistance, de colère, de rupture, de conflit, voir de crise. On cherche des responsables, chacun imputant la responsabilité du décès à l’autre. La carence de l’employeur, les dysfonctionnements du management, les limites de la médecine, la fragilité du défunt sont évoqués et pointés du doigt.
La mort dans le monde du travail peut être vécue par ceux qui doivent y faire face comme une déclaration de guerre, chacun affutant ses armes pour en sortir victorieux ou avec le moins de perte possible. Sur le terrain, se confrontent directement ou indirectement la famille, les proches du défunt, les instances représentatives du personnel, l’inspection du travail, les salariés eux-mêmes mais aussi l’employeur faisant grief au défunt de s’être par exemple affranchi, de son vivant, du respect des règles de sécurité de l’entreprise au mépris de sa propre sécurité ou de celle d’autrui. Il faut un coupable, un responsable. Selon que les personnes endeuillées recourent à la Justice (très souvent) ou à la médiation (encore trop rarement), la confrontation ajoutera du conflit au conflit (le procès) ou au contraire permettra, peut-être in fine, l’expression de d’une compréhension réciproque utile pour traverser l’épreuve du deuil (la médiation)
D’un côté : « Il doit payer pour tout le mal qu’il m’a fait. ». De l’autre : « Il doit comprendre tout le mal qu’il m’a fait pour qu’à mon tour je puisse essayer de le comprendre pour trouver ensemble une solution satisfaisante pour lui comme pour moi. » Entendez-vous la différence ?
Du côté judiciaire, la solution est subie et imposée par le juge. Du côté de la médiation, les parties coopèrent et ont la maîtrise de la solution, le médiateur n’ayant aucun pouvoir de décision. Vous en conviendrez peut-être avec moi, l’impact de la solution imposée ou de la solution choisie n’a pas les mêmes effets sur la personne, physique ou morale, et sur la relation.
Les personnes endeuillées, qui font le choix de la médiation, privilégient la rencontre avec celui ou ceux par qui leur malheur est arrivé. « Je sais que l’argent ne me la rendra pas ». « Ma souffrance n’a pas de prix… ». « Il faut qu’il m’entende (sous-entendu qu’elle me comprenne) ». « Je veux leur dire en face toute ma haine et ma colère.»
Les personnes endeuillées qui font le choix de la médiation veulent également avoir des réponses aux questions qu’elles se posent. En voici quelques unes : « Je veux savoir comment ça s’est passé ». « Je veux qu’on me dise pourquoi il en est arrivé là ». « Comment se fait-il que personne n’est rien vu venir (sous-entendu parfois pas même moi) ? », « Comment cela aurait-il pu être éviter ? ». « Qu’avons-nous fait ou pas fait ? » (Nous ses collègues, son employeurs, sa famille, ses proches). « Comment éviter que cela ne se reproduise une nouvelle fois ? ». « Plus jamais ça ? ».
En entretien individuel de pré-médiation j’entends souvent : « J’ai besoin de lui dire les yeux dans les yeux ». Les personnes endeuillées peuvent avoir besoin de dire à celui ou ceux qu’elles tiennent pour responsable combien elles souffrent. « S’ils pouvaient souffrir autant que je souffre ». « S’il était à ma place… ». Certaines peuvent avoir besoin pour « se réparer » d’exprimer sans intermédiaires, leurs émotions, leurs ressentis et leurs sentiments. « Il faut que je lui dise en face tout ce que j’ai sur le cœur. » « Il faut qu’ils m’entendent (sous-entendu qu’ils me comprennent) ». « Il doit savoir que c’est à cause d’eux que je… nous, sa femme et ses enfants… ». Les personnes endeuillées ont besoin d’être accueillies, écoutées, reconnues, comprises et non jugées. A leur tour alors, et seulement dans ces conditions, elles pourront tenter de comprendre et d’accepter l’inacceptable. Le médiateur professionnel, formé, indépendant, neutre et impartial offre cette espace de parole à toutes les parties concernées directement et indirectement par le deuil.
Au cours de mon intervention, je réponds aux questions suivantes :
– Qu’est ce que la médiation ?
– Pourquoi et quand recourir ou pas à la médiation ? Pour sortir d’une situation-problème, conflictuelle ou de crise entre des personnes, des services, des organisations (médiation curative). Mais aussi pour anticiper, prévenir une situation-problème, un conflit en remettant du dialogue quand il a été interrompu, en le facilitant en situations de tensions (médiation préventive).
– Les grands principes de la médiation : la liberté et l’adhésion des parties au processus qu’elles peuvent interrompre à tout moment, la neutralité, l’impartialité, l’indépendance du médiateur, responsable du processus sur la forme mais pas sur le contenu, l’empathie, la confidentialité.
– Le processus de médiation et ses quatre phases.
– Les règles de communication.
– Les points évoquées en médiation.
– Les limites.
– Les perspectives, la médiation est une pratique en progression dans l’entreprise. Y ont recours tous les personnels de l’entreprise qu’il y est un lien hiérarchique ou pas.
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Comment et pourquoi avoir recours au médecin du travail et au médecin traitant avant et lors de la reprise du travail en situation de deuil
Intervenant : Marie-Pierre Barrière, médecin du travail Association Interprofessionnelle de Santé et de Médecine du Travail Nîmes.
Résumé de l’intervention :
Continuer ou reprendre son travail après le décès d’un proche peut nécessiter d’aménager le poste de travail. Ceci peut se faire après un arrêt de travail ou sans que la personne endeuillée n’ai bénéficié d’arrêt maladie.
Le code du travail prévoit une visite médicale du travail de reprise pour tout salarié ayant été arrêté au moins 30 jours. Dans toutes les autres situations, le médecin du travail peut être sollicité, à la demande du salarié, du médecin traitant, du médecin conseil de la CPAM ou de l’employeur. Si cela s’avère nécessaire, le poste de travail pourra être aménagé en tenant compte de différents critères que nous illustrerons de cas concrets.
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L’accompagnement des situations de deuil chez les gendarmes
Intervenant : Capitaine Wittig, psychologue auprès des gendarmes du Languedoc-Roussillon.
Résumé de l’intervention :
Force humaine de près de 105 000 hommes et femmes placée sous l’autorité du ministère de l’intérieur, la Gendarmerie Nationale est une institution militaire garante de la sécurité et de la paix de nos concitoyens et de la protection de leurs biens. Elle assure des missions de police judiciaire, d’assistance à personne, de maintien de l’ordre et participe à la défense de la Nation. Disponibles « en tout temps et en tout le lieu », en métropole ou en outre-mer, comme à l’étranger, les gendarmes peuvent, à travers leurs missions, être confrontés à des situations difficiles. Il arrive qu’ils soient endeuillés par la mort brutale d’un camarade.
Depuis maintenant 16 ans, la Gendarmerie Nationale s’est dotée de psychologues cliniciens qui interviennent au quotidien, « au chevet » des unités de gendarmerie touchées par des événements graves. Une vignette clinique permet d’illustrer l’accompagnement mis en place par l’institution à court, moyen et long terme, lors d’une situation de deuil chez les gendarmes et leurs familles.
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Nous souhaitons que ces ressources puissent vous être utiles. N’hésitez pas à partager le compte-rendu du congrès « Deuil et monde du travail » par mail, ou via les réseaux sociaux.